ça fais maintenant 3 semaines

...3 semaines que je ne vis plus chez moi pourtant les choses n'ont pas forcément évoluées je ne sais toujours pas si je suis amoureux de Lydia, si j'aii envie de reconstruir avec helene... l'une des rare chose que je sais c'est que je ne suis pas pret a rentrer chez moi même si Hélene me le demande régulièrement ... Je sais que c'est certainement la situation la plus difficile pour elle car être dans l'incertitude entretien l'espoir et empeche d'avancer à la fois.... Autre probleme je n'aurai plus d' appartement dans 2 semaines, je pense a louer un meublé, j'ai peur de la réaction d'Hélene quand je lui annoncerait cela...

2 semaines

cela va faire maintenant 2 semaines que j'ai cessé de vivre au domicile conjugale. J'ai passé une première semaine entre hotel et chez des amis. J'ai maintenant un appartement pour quelques temps, le temps de me poser un peu j'espère, de me retrouver un peu seul surtout, de me retrouver moi même.

Ces deux semaines se sont paradoxalement bien passées, j'ai revu Helene et mon petit bout de choux,... ça s'est tres bien passé, il est evident que nous avons de l'affection l'un pour l'autre. Nous nous rendons compte des choses, nous essayons de les comprendre, nous essayons de nous comprendre. Nous essayions de faire au mieux pour notre petit bonhomme, il souffre de l'absence de son papa, nous essayions de compenser par un petit coup de telephone a l'heure du coucher mais a vrai dire je ne sais pas comment il vit mon départ... Helene veut que je revienne, souffre, elle me le dit que je lui manque. C'est dur, je culpabilise des les faire souffrire : apres tout il n'y sont pour rien.

Je culpabilise également car j'ai revu Lydia, elle est même venue passer quelques jours avec moi. Je retrouve un peu de "jeunesse" avec elle, même si je ne sais toujours pas si c'est véritablement de l'amour , un coup de coeur ou une compensation parce que j'avais peur de sauter le pas seul. Nous faisons des choses simples tous les deux, nous sortons nous ballader, nous nous embrassons longuement, nous discutons, nous profitont d'une pause déjeuner pour faire l'amour,.... Elle souffre aussi et craint de me perdre a chaque instant parce que je "vais me rendre compte de quelque chose" dit elle. Elle n'a pas completement tort je peux basculer d'un coté comme de l'autre en ce moment.
J'alterne des moments de liberté, d'angoisse, je suis heureux et je peux prendre un coup de spleen l'instant d'apres pour avoir vu un enfant, m'etre rappelé un souvenir. Je ne veux faire souffrir personne, je veux juste être heureux,...

Hêlene m'a conseillé de consulter comme elle dit, d'aller voir un psychologue. je trouvais l'idée un peu idiote il y a une semaine, je me dis a présent que cela ne serait pas completement idiot que cela m'aiderait a faire le point.... En fait j'aimerai que quelqu'un me dise ce que je dois faire je n'ai plus de reperes et de plus en plus de difficultés a prendre un décision donc j'attend

retour...

Voila 3 semaines que je suis partie du monde virtuel, 3 semaines ou tout c'est accéléré.

Je m'étais laissé nos vacances pour "voir" comme on dis. Dans les fait je ne nous ai laissé aucune chance, j'ai été distant, silencieux, j'ai brisé toutes ses tentatives de rapprochement et ce malgré son sourire, sa gentillesse naturelle et tout ce qu'elle peut faire pour notre fils.... Elle a voulut également que nous fassions l'amour, je l'ai repoussé 2-3 fois jusqu'a faire pire : lui faire l'amour sans aucun interet, aucune delicatesse, aucune caresse, rapidement...
malgré cela elle est resté elle même, c'est a dire gentille, douce mais elle a souffert en silence je le sais et je m'en veux. j'eprouve un vrai sentiment de culpabilité, ce n'est pas possible qu'elle soit responsable de la situation ou nous nous trouvons actuellement, j'en suis le grand artisant, celui qui n'est jamais satisfait, qui souffre aussi certe mais qui surtout fais souffrir les autres...

J'ai pris la décision de faire un "breack" comme on dis, je lui ai dis que j'avais besoin de prendre l'air de me retrouver. Quand je lui ai annoncé tout cela la situation etait irreelle. Nous etions dans notre lit cote a cote nous avons discuté, je lui ai expliqué pourquoi. Même si elle semble avoir compris tout son monde s'est écroulé, elle a fondu en larme et a pleuré toute la nuit... la situation était irrelle parce que nous etions a coté a discuter, alors que d'autres couple auraient hurlé, se serait battut, insulté ou tout simplement engueulé, nous nous avons discuté en s'écoutant, sans hausser la voie en essayant de comprendre l'autre. quand j'y repense ce n'est pas si irreel c'est a l'image de notre relation : sans heurts, sans bruits,...
Elle a beaucoup pleuré le lendemain, date de notre retour, tout en assurant l'essentielle devant notre loulou. Des notre retour j'ai pris quelques affaires et je suis partie, j'ai rejoins Lydia, nous avons pris un verre et nous avons passé une superbe nuit, comme toujours.
Pour l'instant je vis chez 2 collègues, j'alterne, ce qui ne m'a pas empeché de revoir lydia une autre nuit, a l'hotel une fois de plus mais quelle soirée et quelle nuit ça a été... A un détail pres, j'ai reçu un coup de téléphone dans la soirée, c'est helene, elle est en pleure. Notre Loulou ne veut pas dormir et demande ou est son papa c'est dur, tres dur. Le fait de m'entendre au telephone le réconforte un peu, il me passe sa mère...elle est inconsolable. Elle a peur de me perdre, elle m'en veut de la faire souffrir alors qu'elle n'y ai finalement pour rien. Elle me dit que c'est moi qui suis mal et que c'est elle qui souffre. Je lui en veut de me faire culpabiliser, je lui en veut parce qu'elle a raison. Je suis mal et elle souffre... je me sent encore plus mal je m'en veux de lui imposer ça, de les faire souffrir elle et notre petit ange, ils ne méritent pas ça...

Je suis partie pour prendre du recul mais je n'y vois pas plus claire, ça ne fait que 4 jours que je suis partie de la maison mais je suis tout aussi perdu. Ce d'autant plus que je fais souffrir Lydia aussi, elle est amoureuse de moi, elle se sent coupable et a tellement peur de me perdre. Je ne veux pas la perdre non plus. J'aimerai tellement qu'Helene soit heureuse, j'aimerai tellement qu'elle soit heureuse, j'aimerai qu'elle arrete de souffrir